Interview : MYAGO 3D
Partons aujourd’hui à la rencontre de madame Gabrielle Sebti, créatrice de l’entreprise MYAGO 3D.
Lucie P-L : « Pourriez-vous vous présenter? »
Gabrielle S : « Je m’appelle Gabrielle SEBTI, je suis maman de 3 enfants, je vis à Blois et je me suis intéressée petit à petit à tout ce qui été infographie, tout ce qui touche au dessine. Petit à petit j’ai glissé vers tout ce qui est CAO, c’est-à-dire modélisation d’objets en 3D. J’ai mis en volume ce que je faisais d’habitude en 2D. Petit à petit je me suis intéressée à la CAO et j’ai donc investi avec mon mari dans une imprimante 3D, c’est donc parti de là.
J’ai donc commencé à fabriquer de petits objets, à les concevoir, à les modéliser et ensuite j’ai été sollicité par nos amis qui nous demandé des pièces. Nous avons également été sollicité par l’entreprise de mon mari, dans un premier temps, et c’est monté en puissance. J’ai finalement décidé de créer cette entreprise de service de résolution de problème par la conception et l’impression 3D. Le but étant de venir en aide soit aux particuliers, soit aux entreprises pour qu’ils puissent résoudre leurs problématiques personnelles.
Mon entreprise est une entreprise de résolution de problèmes par la conception et l’impression 3D. Donc nous sommes là pour accompagner, conseiller les entreprises et les particuliers dans leurs problématiques internes. C’est à dire : une pièce cassée, une pièce innovante à concevoir, un projet à réaliser avec une idée de départ et nous on est là soit pour les accompagner soit pour réaliser le projet. Donc ça peut aussi être du maquettage, du prototypage etc.
Nous avons également un service d’urgence, qui s’appelle “3DL”, qui permet justement d’être réactif afin d’aider les entreprises à pallier leurs problématiques de pièces cassées ou de pièces urgentes à produire. Nous avons aussi un catalogue, pour les particuliers et entreprises, de pièces pour le quotidien qui peut être utilisé. »
L : « Quels sont vos besoins et enjeux en termes de conception 3D ? »
G : « C’est de pouvoir utiliser un logiciel qui puisse être réactif et simple d’utilisation. Qui puisse également me permettre de concevoir des objets aussi bien pour l’industrie, dans le domaine du design, de la santé etc. Donc quelque chose qui me permet de concevoir et d’ensuite produire tous mes objets.
Un outil facile d’utilisation, performant et compatible avec ce qu’utilisent les industriels. »
L : « Pourquoi avoir choisi 3DEXPERIENCE ? »
G : « C’est pour ça, au début on était parti sur CATIA V5, puis 3DEXPERIENCE qui est une suite logique où on a cette compatibilité.
Car souvent les logiciels de 3D ne sont pas toujours compatibles (on peut toujours trouver des moyens) et ça peut poser problème (ne pas pouvoir rectifier et modifier les fichiers). »
L : « Quels sont selon vous les deux-trois aspects qui caractérisent la plateforme ? »
G : « Mon premier bénéfice c’est que je peux clairement travailler aussi bien pour un même compte dans mon entreprise et chez moi si je n’ai pas eu le temps de le finir. Et je n’ai pas eu besoin de prendre 36 licences pour en avoir une sur chaque poste. Donc c’est un très grand avantage. Cela me permet de “switcher” sur plusieurs appareils. C’est un avantage indéniable selon moi.
C’est un logiciel très convivial, il y a des petits raccourcis, des petites choses qui sont très pratiques à utiliser qui n’existent pas sur CATIA par exemple (ne serais ce que pour écrire du texte par exemple). Personnellement j’ai besoin de faire pas mal de modifications et surtout au niveau de marquage (pour la personnalisation et le sur mesure). Donc pour moi s’est plus adapté !
Je suis toute seule donc je n’ai pas besoin de partager. Bon il y a de temps en temps mon mari qui peut aussi depuis son poste travailler dessus à distance (dans une autre pièce ou une autre partie de la ville !). Il peut donc l’ouvrir et le modifier. C’est cette dématérialisation qui est très intéressante et qui permet de mieux s’organiser et gérer notre temps. »
L : « Un petit mot sur votre expérience XDI ? »
G : « La gestion des fichiers est un peu à améliorer (pour l’enregistrement, c’est un peu complexe). C’est le petit côté négatif. Après ce que j’aime bien aussi c’est que ce soit organiser sous forme de petit icone, c’est assez bien rangé. On peut se permettre d’avoir nos favoris, d’organiser en fonction de nos besoins les fonctionnalités qui sont présentes. Et non pas avoir à les rechercher dans une liste, on peut en effet les mettre en évidence donc ça c’est plutôt agréable.
Il y a aussi l’organisation des fichiers comme je disais, il y a du positif et du négatif comme toute chose. Un fois que tout est organisé et rangé c’est beaucoup plus simple (on a plus qu’à déplacer, cliquer etc). Et on peut intervenir facilement d’un fichier à un autre. J’ai plutôt un retour très positif de la plateforme . »
L : « Qu’elle est la valeur ajoutée de la plateforme selon vous ? «
G : « Ce qui est bien c’est qu’on peut rajouter des options au fur et à mesure en fonction de nos besoins. Des fonctions qui peuvent être testé dans un premier temps et après justement on peut ajuster au fur et à mesure les applications en fonction de nos besoins. Cette adaptabilité justement, ce n’est pas de gros pack, c’est application par application donc on se retrouve avec un outil qui est adapté et qui prend en compte nos besoins et pas une globalité ou une offre particulière. »
L : « Un petit mot sur votre expérience XDI? »
G : « Au début cela n’a pas été simple car c’était une autre façon de fonctionner donc moi j’ai eu un peu de difficulté au début. L’erreur que j’ai faite au début c’est de ne pas solliciter le personnel XDI. Il y a tout un coté apprentissage, c’est une autre façon de fonctionner et faut d’onc s’adapter et puis ne pas avoir peur de demander de l’aide et des conseils (ce que je ne faisais pas au début car je n’avais pas l’habitude). Petit à petit je prends l’habitude et c’est plus interactif.
Kilian a su ainsi me guider pour la gestion des fichiers. Il m’a montré quoi utiliser, comment l’utiliser. Il a été de bon conseil car il m’a aussi orienté vers des applications qui m’ont permis aussi d’adapter mes outils à ce que je voulais faire. En effet, il ne faut pas avoir peur d’échanger et de solliciter quand on est dans une impasse.
Je suis très satisfaite il y a encore un ou deux choses que je n’arrive pas à faire, mais je suis sur le coup avec Kilian !
Pour finir je pense qu’il faut vraiment aider au début pour la gestion de la plateforme parce que ce n’est pas si simple, il y a beaucoup de choses que l’on peut faire ! »